Happening musical, ce mardi, dans l’auditorium Henri La Fontaine de l’ULB, à Bruxelles. Le duo Change, mené par Elsa de Lacerda et Pierre Solot, fait vibrer les étudiants au son des chants révolutionnaires (...)
Le moment sonne comme suspendu, et à la fois insolite, car, pour une fois, le public n’est pas dans l’ombre de la scène : il participe pleinement à la performance artistique, en l’absorbant, concentré. (...)
Mais lorsque les premières notes qui expriment Strange Fruit de Billie Holiday par Elsa de Lacerda sortent du violon florentin datant de 1766, les jeunes têtes savantes se tendent, les mains se croisent religieusement. On se rappelle les paroles de Strange Fruit qu’Elsa a tenu à nous lire, juste avant de jouer.
Silence épais de la salle, avant des applaudissements soutenus. Et des “cœurs avec les doigts”. La chanson de Billie Holiday, datant de 1959, ne faisait que souligner le début d’un combat pour l’égalité des droits aux États-Unis (...)Aurore Vaucelle — La Libre Belgique, 2023
« Charisme, présence, maitrise technique, le violon d’Elsa de Lacerda irradie d’une sonorité pleine et envoutante au service d’une imagination, d’une finesse et d’une liberté sans bornes »Tully Potter — The Strad
« (...) guidés par une respiration commune mais vivifiés par l'inspiration de chacun, et "emballés" dans la sonorité radieuse - et l'inépuisable énergie - du premier violon, Elsa de Lacerda »Martine Dumont-Mergeay — La Libre Belgique
« Dans Still Schubert paru chez Cyprès (...) A la musicalité frémissante d’Elsa de Lacerda, répondent l’engagement, la précision, et partant, la liberté toute entière de quoi faire rayonner son imaginaire propre et sa personnalité »Sébastien Porte — Télérama
Un trio improbable pour un élégant cabaret où tout est permis
Kiki à Paris est un spectacle de chansons interprété par trois solistes hors-normes: une cantatrice, une violoniste et une guitariste. Trois femmes, trois amies, trois évadées du classique qui, de Debussy à Brigitte Fontaine, de Mylène Farmer à Lili Boulanger, font tout ce qui leur plaît: du classique, de la pop, de la gouaille, dans un esprit direct ou subtil, sensuel ou déjanté, virtuose et sans entraves.
C’était cela Kiki de Montparnasse, touche-à-tout sans filtre: entre sophistiqué et populaire, une liberté d’une réjouissante modernité.
Le charme authentique des contes populaires japonais prend étonnamment sens au son du violon, qui offre un visage proche aux personnages et une tournure virevoltante au récit.
Laissez-vous surprendre par le plaisir simple d'écouter une histoire contée par Stéphane Ferrandez, formé par les maîtres de la parole au Japon, accompagnée des notes virtuoses d' Elsa de Lacerda.
Un conteur, seul sur une scène dépouillée du moindre décor, revêtu d’un kimono, raconte des histoires pour nous faire rire, pleurer ou frémir suivant la saison. Dans ses mains, un éventail blanc et une pièce de tissu, le sensu et le tenugui, servent la gestuelle et dessinent de mouvements habiles une pléiade d’objets et de situations. Un positionnement de tête, une intonation de voix, et c’est un nouveau personnage qui apparaît. Un Japon à jamais disparu renaît sous nos yeux.